CÉDER SON ENTREPRISE, QUEL EST LE BON MOMENT?

Les entreprises que nous accompagnons pendant les opérations de cession sont essentiellement familiales. Lorsque nous rencontrons les dirigeants, il est souvent trop tard pour optimiser la vente et la réaliser dans les meilleures conditions, parfois même la vente est impossible. Effectivement les chefs d’entreprises repoussent souvent la cession avec l’espoir de pouvoir transmettre à un enfant ou à un employé. La décision est alors vécue comme une fatalité, elle est subie quand elle n’est pas sauvée par des problèmes de santé ou familiaux. La dimension affective de la vente est encore plus exacerbée si le cédant à lui-même de la société. D’autres, plus jeunes repoussent la vente parce qu’ils s’interrogent sur leur avenir professionnel. On entend souvent « Que vais-je faire après ? ». Il vaut mieux se poser des questions dans des conditions confortables en amont que ne pas trouver de réponses et manquer la vente. Nous lisons souvent que des milliers d’entreprises disparaissent chaque année faute de repreneurs. Une des raisons est qu’il est trop tard pour que ces entreprises soient mises sur le marché et quand elles le sont la situation et les conditions découragent les repreneurs : dégradation des indicateurs financiers, personnel vieillissant, outils de travail obsolète.… Une autre cause réside dans les attentes financières du dirigeant. Trop éloignées de la réalité, elles correspondent à une situation passée ou à un potentiel de développement et non à la conjoncture du moment. Choisir le bon timing, préparer la cession et vendre peut être considéré comme l’ultime acte de gestion de l’entrepreneur. Celui qui marquera l’accomplissement du parcours entrepreneurial. Notre cœur de métier consiste à trouver des repreneurs ou à accompagner les sociétés dans leur opération de croissance externe. Notre rôle consiste également à accompagner les dirigeants dans la phase préparatoire de la vente, à les conseiller sur les attentes des repreneurs et les exigences financières des banquiers. Choisir et non subir permet aussi d’optimiser la fiscalité de la cession et de l’intégrer dans une stratégie patrimoniale globale.

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